Tout ce qu’il faut savoir sur l’assurance vie

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Tout ce qu’il faut savoir sur l’assurance vie

La transmission rendue aisée du patrimoine, la diversité des supports de placement ainsi que les avantages fiscaux offerts font que l’assurance-vie est très prisée par les Français. En vue de mieux appréhender l’assurance vie, il est primordial d’en connaitre la définition, les acteurs, les versements… Alors, découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur l’assurance-vie.

Assurance-vie : définition, principe et fonctionnement

L’assurance-vie est un contrat permettant d’épargner une certaine somme d’argent, tout en envisageant la possibilité de transmission d’un patrimoine au profit du bénéficiaire de son choix en cas de décès. Une assurance-vie comme son nom l’indique, comporte une garantie valable tant en cas de vie qu’en cas de décès. les frais liés à l’assurance-vie peuvent varier d’une compagnie d’assurance à une autre.

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En ce qui concerne son fonctionnement, il est assez simple : le souscripteur effectue un ou plusieurs versements auprès d’un assureur. Ce capital va ensuite générer des intérêts potentiels qui permettront de maximiser son épargne.

Il est possible de souscrire à plus d’une assurance-vie, mais tout repose sur les besoins et les objectifs de chacun.

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Vous pourrez avoir recours à votre assurance-vie afin d’atteindre un ou plusieurs objectifs selon votre profil d’investisseur : réaliser un projet immobilier, assurer votre retraite, ou bien encore prioriser des bénéficiaires en cas du décès. Le principe de fonctionnement reste le même, et ce, quel que soit le contrat auquel vous vous êtes souscrit.

Les différents acteurs d’un contrat d’assurance vie

Assuré, assureur, bénéficiaire et souscripteur en cas de décès représentent les quatre acteurs principaux intervenants dans un contrat d’assurance vie. Tâchez de ne pas les confondre et d’assimiler le rôle spécifique de chacun de ces personnes, l’assuré étant généralement le souscripteur.

L’assureur

L’assureur est celui qui est chargé de gérer les montants versés sur un contrat d’assurance vie notamment par le souscripteur et à verser au bénéficiaire ou bien à l’assuré un capital ou une rente lors du dénouement du contrat. Néanmoins, l’assureur peut être une compagnie d’assurance ou encore une mutuelle.

L’assuré

L’assuré est défini comme étant la personne physique sur qui le risque repose. Dans le cas où elle décèderait, le capital détenu sur l’assurance vie est versé sur le compte du ou des bénéficiaires et le contrat est dénoué.

Généralement, l’assuré correspond aussi au souscripteur, mais ce n’est pas toujours le cas.

Le souscripteur

Le souscripteur est la personne qui est chargée de conclure le contrat d’assurance de vie avec l’assureur. C’est lui qui choisit le ou les bénéficiaires lors de décès du contrat et qui s’occupe du versement des primes, de la répartition le capital entre les différents supports et il constitue le principal décisionnaire des éventuels rachats.

Le bénéficiaire

Le bénéficiaire est une personne physique ou morale de confiance désignée dans le contrat d’assurance par le souscripteur. C’est lui qui perçoit les fonds en cas de décès de l’assuré.

Il convient de préciser qu’il vous est possible de sélectionner un ou plusieurs bénéficiaires par assurance à savoir : partenaire de pacs, compagne, ami, enfant, association, etc. Le ou les bénéficiaires sont choisis de manière formelle dans la clause relative au bénéficiaire du contrat d’assurance.

Les types de supports de l’assurance vie

Entre le fonds en euros ou les unités de compte, il n’est pas toujours évident de savoir quel support choisir sur son assurance vie. À cet effet, nous revenons sur la définition des différents types de supports mis à votre disposition par les contrats d’assurance-vie.

ce qu’il faut savoir sur l’assurance vie

Les supports en euros

Gardez à l’esprit que les supports en euros des assurances vie se retrouvent aussi bien au sein des contrats monosupports que multisupports. Ceux-ci sont gérés par l’assureur et peuvent donc être différemment composés en fonction du contrat pour lequel vous optez.

Une large part du fonds en euros, allant de 60 à 80 % est constituée d’obligations souveraines, tandis qu’une part plus faible, qui varie de 20 à 40 % est composée d’actions, de produits financiers apparentés et d’immobilier (proportions variables). Le capital est assuré sans limite de temps et les revenus seront versés annuellement par l’assureur.

Les supports en unités en compte

L’unité de compte en assurance est définie comme suit : il s’agit du support de placement des contrats multisupports. Rappelons que de prime abord, le capital d’une unité de compte ne se traduit pas en euros, mais plutôt en nombre de parts détenues.

En ce qui concerne les supports par nature soumis aux variations des marchés financiers, leur valeur de rachat est assez volatile et peut diminuer ou accroître à tout moment. Ce sont donc des supports volatiles, tout le contraire des fonds en euros.

Les types de versements en assurance-vie

Les versements sur une assurance vie peuvent se faire par chèque, par virement bancaire ou par prélèvement automatique. À cet effet, il existe trois modes de versement dont : le versement unique, le versement périodique et le versement libre.

Le versement unique

L’assurance vie avec prime unique ou versement unique consiste à verser en une seule fois son épargne au moment de l’ouverture du contrat. Ce type de versement est souvent utilisé notamment lorsqu’on place un montant conséquent.

Retenez cependant que le placement unique demeure assez rare de nos jours, car, la plupart des contrats d’assurance vie du marché ne sont plus à prime unique.

Le versement programmé

Les versements programmés consistent à verser régulièrement, le plus souvent de façon mensuelle, parfois trimestrielle, une somme fixe sur une période bien déterminée dans le contrat de vie. Ainsi, ce mode de versement vous permet de vous constituer une épargne de manière progressive et de lisser dans le temps les éventuels risques de pertes financières sur les supports en unités de compte.

Le versement libre

Les versements libres sont réalisés par le souscripteur, et ce, sans aucune contrainte de régularité ni de montant. Ce type de placement est connu pour sa flexibilité.

L’épargnant peut en effet décider de programmer ses versements de manière récurrente s’il le désire. De même, il peut suspendre ses placements ou modifier leurs sommes à tout moment. Un montant minimum au moment du premier versement, ou placement initial, peut néanmoins être exigé.

Les avantages fiscaux de l’assurance vie

L’assurance vie est un produit d’épargne plébiscité par les Français pour ses avantages fiscaux. Effectivement, l’argent investi sur une assurance vie est soumis à une fiscalité avantageuse. Les intérêts générés sont exonérés d’impôt jusqu’à ce que le contrat atteigne 8 ans d’ancienneté. Cette exonération s’applique sous condition qu’il n’y ait pas de rachat effectué durant cette période.

Au-delà des 8 ans, la fiscalité varie en fonction du montant retiré. Si vous retirez moins de 150 000 euros et si vos primes versées ne dépassent pas 30 500 euros pour un couple marié ou pacsé soumis à une imposition commune (15 250€ pour une personne seule), vous bénéficiez alors d’un taux forfaitaire réduit de 7,5%. Au-delà de ces seuils, le taux sera plus élevé et progressif selon votre tranche marginale d’imposition.

Il est aussi possible d’exonérer les sommes transmises au bénéficiaire. Les capitaux décès ainsi que les intérêts produits sont alors exemptés totalement des droits de succession dans la limite fixée par la loi en vigueur.

Le choix du bénéficiaire revêt donc une grande importance puisqu’il permettra aux héritiers désignés de bénéficier pleinement des avantages fiscaux liés à l’assurance-vie. Attention toutefois car certains bénéficiaires ne sont pas considérés comme prioritaires aux yeux de la loi (comme les partenaires de Pacs, par exemple), et une taxation peut alors être appliquée.

Notons qu’il existe des dispositifs spécifiques qui permettent d’optimiser davantage votre fiscalité en fonction de vos objectifs. C’est notamment le cas avec les contrats multisupports qui offrent une grande flexibilité dans la gestion des actifs. Pensez à bien évaluer votre profil investisseur avant toute souscription afin d’adapter au mieux votre contrat à vos besoins et à vos attentes.

Comment choisir son contrat d’assurance vie

Le choix d’un contrat d’assurance-vie est une décision importante qui nécessite de prendre en compte plusieurs critères. Voici quelques éléments à considérer pour bien choisir votre contrat :

Il faut se pencher sur les différents types de contrats proposés par les assureurs. Il existe deux grandes catégories de contrats : les contrats en euros, qui offrent une garantie en capital et des rendements relativement stables, mais peu élevés ; et les contrats multisupports, qui permettent d’investir sur différents supports (actions, obligations…) avec des perspectives de rendement plus importantes mais aussi des risques plus élevés.

Il faut s’intéresser aux frais liés au contrat. Les frais prélevés peuvent être nombreux : frais d’entrée, frais de gestion annuels, arbitrages… Ils ont un impact direct sur le rendement du contrat et doivent donc être pris en compte.

Autre point crucial dans le choix du contrat : la qualité des fonds proposés par l’assureur. Les performances passées ne sont pas un gage absolu pour l’avenir, mais elles donnent toutefois une idée des compétences des gestionnaires.

Il faut se poser la question du profil investisseur avant toute souscription. Si vous êtes prêt à prendre davantage de risques pour espérer obtenir un meilleur rendement à long terme, privilégiez alors les contrats multisupports. En revanche, si vous êtes plutôt frileux quant aux fluctuations boursières ou que vous cherchez une solution pour protéger votre capital, orientez-vous plutôt vers les contrats en euros.

Il faut bien lire et comprendre toutes les conditions du contrat avant de signer. N’hésitez pas à vous faire accompagner par un professionnel dans la gestion de patrimoine ou un conseiller financier si besoin.