Dans le domaine de la construction, le fait de protéger les ouvrages est indispensable pour garantir leur durabilité et la satisfaction des clients. L’assurance décennale, qui s’occupe des dommages qui sont susceptibles de compromettre la solidité des édifices, est au cœur de cette démarche. Son tarif peut toutefois fluctuer en fonction de divers éléments. Quels critères influencent réellement le montant de cette couverture pour les professionnels ?
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Comprenez comment le chiffre d’affaires affecte les primes d’assurance
Le chiffre d’affaires (CA) reflète l’activité d’une entreprise et son exposition potentielle aux risques. Une société qui génère un chiffre d’affaires important est en général impliquée dans des projets plus conséquents, ce qui accroît la probabilité de survenance de sinistres. Les assureurs considèrent donc le CA comme un indicateur de la charge de travail et de la complexité des chantiers pris en charge par la compagnie. De ce fait, une valeur élevée est capable d’entraîner une augmentation du prix d’une assurance décennale d’un micro-entrepreneur ou d’une entreprise.
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Les compagnies ne se basent pas non plus uniquement sur le chiffre d’affaires global. Ils tiennent également compte de la répartition de ce total entre les différentes catégories d’ouvrages réalisés. Les opérations dangereuses, telles que la construction de structures compliquées ou la rénovation de bâtiments anciens, alourdissent la facture. À l’inverse, les établissements qui se concentrent sur des travaux moins périlleux peuvent profiter de montants davantage avantageux.
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Explorez les stratégies pour réduire les coûts de la garantie décennale
Diversifiez les types de travaux effectués. En restreignant votre exposition aux activités à haut risque, vous êtes en mesure de limiter la hausse des primes. Le fait de se spécialiser par exemple dans des travaux de second œuvre ou des projets de petite envergure offre le plus souvent l’occasion de bénéficier de prix plus attractifs.
Une autre approche consiste à parfaire la gestion des menaces au sein de l’établissement. En investissant dans la formation des employés et avec l’adoption de procédures strictes pour promettre la qualité des interventions, vous pouvez diminuer la fréquence des accidents. Un dossier de sinistres vierge ou peu fourni constitue un atout pour négocier des primes à la baisse avec les assureurs.
L’utilisation de technologies innovantes est également déterminante. Les outils de modélisation 3D, les logiciels de gestion de projet ou les drones pour surveiller les chantiers sont en mesure d’améliorer la précision et la sécurité des opérations. Cela limite le risque de malfaçons. Les assureurs voient d’un bon œil ces initiatives et sont susceptibles de les récompenser par des baisses de primes. Comparez les offres des différentes organisations. Chacune possède ses propres critères de tarification. En étudiant les diverses options du marché, les établissements sont capables de trouver des offres plus compétitives et de maintenir une couverture adéquate.
Quelles alternatives pour les petites entreprises face aux coûts élevés ?
L’une des solutions consiste à choisir une couverture modulable. Certains assureurs proposent des contrats ajustables en fonction des besoins spécifiques de la société. Ce genre de contrat vous permet de ne souscrire qu’aux garanties essentielles, ce qui réduit le prix global de l’assurance.
En conformant la couverture aux dangers réellement encourus, les petites entreprises sont en mesure de mieux gérer leur budget. Une autre mesure réside dans la mutualisation des risques. En rejoignant un groupement d’entreprises, vous êtes en condition de bénéficier de valeurs négociées grâce à la force du nombre. Cette approche collaborative vous fournit l’occasion de profiter de modalités plus avantageuses que celles que vous pourriez obtenir individuellement.