En Suisse, on n’a pas le même système de retraite qu’en France. À en croire les débats, le système suisse est plus avantageux. Il faut savoir qu’il est basé sur trois piliers dont le premier pilier, le second pilier et le troisième pilier. Alors, sur quel point est-il vraiment avantageux ? Pour que vous puissiez y voir plus clair, on vous explique dans cet article le principe de ce système de retraite suisse.
Plan de l'article
Le premier pilier, la prévoyance étatique
On a ici la prévoyance obligatoire et elle permet d’assurer le minimum légal aux retraités. Quand on dit « prévoyance étatique », il faut comprendre qu’elle comprend trois assurances dont :
A lire en complément : Les pièges à éviter pour une planification financière efficace de votre retraite
- L’assurance-vieillesse et survivants ou l’AVS : comme son nom l’indique, elle assure le versement des rentes de vieillesse, des allocations et des survivants. C’est également cette assurance qui permet au conjoint de toucher une rente de veuf en cas de décès et une rente d’orphelin pour les enfants de moins de 18 ans du défunt,
- L’allocation pour perte de gain ou l’APG qui va compléter la précédente assurance. Elle entre directement en jeu quand le minimum vital n’est pas couvert,
- L’assurance invalidité et prestations complémentaires qui fonctionnent comme l’APG, autrement dit, c’est un complément à l’AVS.
Le deuxième pilier, la prévoyance professionnelle
C’est aussi un pilier obligatoire pour tous les salariés suisse avec un minimum de salaire. Elle est assurée par un versement de l’employeur, mais aussi de l’employé. Du côté du salarié, le montant de la cotisation est directement déduit de son salaire. Le montant de cotisations des deux parties est identique, mais certains employeurs versent un montant plus élevé que celui versé par le salarié.
A découvrir également : Placement pour la retraite : vers quoi se tourner ?
Cette prévoyance professionnelle est complémentaire au premier pilier. Vous pourrez ainsi percevoir une somme supérieure au minimum légal pour garder votre train de vie actuel. Si vous avez cotisé pour ce second pilier, lors du départ à la retraite, vous pouvez choisir de recevoir le capital sous forme de rente ou en un seul versement. On vous recommande de vous informer sur le règlement de la caisse pour prendre connaissance des différentes possibilités afin de faire le meilleur choix.
Le troisième pilier, la prévoyance privée
De par son appellation, vous avez deviné qu’on a ici un pilier facultatif, mais il s’inscrit bien dans le système de prévoyance suisse en tant que troisième pilier. Retrouvez plus d’information sur ce dernier sur https://www.troisiemepiliersuisse.info/. Même s’il permet d’avoir une belle somme à l’âge de la retraite, il n’intéresse pas forcément tout le monde. C’est pour cette raison que le gouvernement suisse encourage sa souscription avec les déductions fiscales.
Le versement du capital destiné à la prévoyance privée peut être versé sur un compte bancaire ou sur une police d’assurance-vie. Avec le troisième pilier, il est sûr que vous pouvez garder votre niveau de vie actuel. Le saviez-vous ? Le premier et le second pilier ne permettent de couvrir qu’environ 60% du dernier salaire. Si vous avez un salaire assez élevé, le manque à gagner est encore important, d’où l’intérêt de cotiser pour ce troisième pilier.