Selon l’Insee, la part des résidences principales louées gratuitement en France est de 2,4% contre 7,9% en 1984. Malgré une baisse, ce taux s’élève encore à près de 880 000 maisons en France, hors Mayotte. Et depuis le 24 mars, certains pourraient être tentés de faire de même après l’appel lancé par Airbnb, en partenariat avec le gouvernement. La plateforme a mis en place un dispositif permettant de connecter le personnel médical et les travailleurs sociaux mobilisés contre le coronavirus avec des hôtes prêts à offrir un hébergement gratuit près de leur lieu de travail. De la même manière, le site PAP.fr propose de connecter les propriétaires offrant un hébergement gratuit à la disposition des soignants, via une section spécifique.
Que vous soyez tenté par cette expérience ou que vous souhaitiez déjà offrir un hébergement gratuit à une ou plusieurs personnes, voici tout ce que vous devez savoir pour être en règle. Comme le rappelle Le Figaro, vous n’êtes pas obligé de rédiger un bail, mais rien ne vous empêche de formaliser par écrit les conditions d’hébergement : durée, obligation de maintenir le logement, les dépenses et les dépenses… Un tel contrat aura l’avantage de prouver à l’administration que votre logement est occupé, mais qu’il ne vous apporte pas d’argent.
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Assurance
Même s’il ne paie pas de loyer, l’occupant d’un logement gratuit est considéré comme un locataire. En tant que tel, il doit être assuré. D’autre part, s’il occupe le même logement que le propriétaire, c’est le propriétaire qui doit souscrire une assurance pour tous les occupants du logement.
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Bien sûr, si vous mettez un logement à la disposition d’un aidant naturel ou d’un travailleur social pendant cette période de confinement, il vous sera demandé d’ouvrir la porte de votre propriété à un seul occupant. Dans ce cas particulier, le propriétaire de l’appartement peut passer par la plateforme Airbnb, qui prend en charge l’assurance par le biais de son programme d’assurance hôte. Cela empêchera l’occupant de soutenir le paiement de la insurance, explains L’Écho touristique.
